L' insoumise de Jennifer Donnelly

 

  Un très bon livre sur l’Angleterre et les Etats Unis de la fin XIXs    de Mandarinette

Édition Pocket, 9782266150316, 9,80 €

 

À la fin du XIXe siècle, à Londres, dans le quartier populaire de Whitechapel, près des docks où s'organise la grève des ouvriers, la jeune Fiona travaille dur à la fabrique de thé. Son projet ? Économiser assez d'argent pour ouvrir une petite épicerie avec son fiancé, Joe. Son rêve s'évanouit le jour où Joe la quitte, séduit par la fille d'un riche marchand.[…]

 

Encore une fois, la quatrième de couverture en dit trop … et c’est bien dommage. J’ai donc décidé de couper la fin même si l’envie était très forte de couper au moins la moitié !! Ce livre a été un formidable moment de lecture et je ne me suis pas rendue compte qu’il y avait plus de 800 pages…

Tout d’abord ce livre est écrit par Jennifer Donnelly qui est américaine. Et ça, il me semble que c’est important de le signaler. Quand une américaine essaye d’écrire ce qui ressemble à de la littérature anglaise, cela ne sonne pas toujours juste …  Mais ici, j’ai été agréablement surprise car j’avoue que le style est à mi-parcours entre l’anglais et l’américain et que le rendu est bon et réussi.

On suit l’histoire d’une jeune fille pendant l’Angleterre victorienne qui vit dans les vieux et bas quartiers des dockers à Londres. Cette jeune fille du nom de Fiona a des rêves et elle va tout tenter pour les réaliser et sortir de son ghetto. Ce livre raconte son histoire en 3 parties sur une dizaine d’année ; les péripéties et les épreuves (et elles sont nombreuses !)  qu’elle va traverser, ses amours, ses amis, sa famille, son travail … L’histoire est très riche et pleines de rebondissements : il n’y a pas un moment d’ennui. J’ai eu peur à un moment que l’on tombe dans la noirceur totale avec tous les ennuis que le personnage rencontre d’un coup mais la roue a finalement tourné et l’histoire a vite repris son souffle.

La période « Angleterre » du livre est pour moi la plus réussie et reste la plus riche : on y parle des travailleurs de l’ère industrielle, de l’arrivée du travail à la chaîne mais aussi des débuts des syndicats, de la place des femmes, de la vie dans les quartiers pauvres Londoniens.

 

 

Il existe 2 autres livres qui sont la suite de « l’insoumise » : « L’indomptable » et   « L’ange de Whitechapel » pour les amateurs du genre. Je pense me lancer dans la suite et je complèterai alors cette critique à ce moment-là !