Le train des orphelins de P. Charlot et X. Fourquemin

♥♥♥  Une bonne intrigue dans l’Amérique des années 20-40                 de Mandarinette

Édition Grand Angle, 9782818921579, 13,90 €

 

1990 - Dans sa résidence huppée de New York, Harvey n'est pas surpris par la visite de Jim. Il l'attend depuis soixante-dix ans. Ils se sont connus enfants à bord d'un convoi d'«Orphan Train Riders». Comme eux, des dizaines de milliers de gamins des rues ont ainsi été envoyés vers un Ouest en manque de têtes blondes à chérir et de main d'œuvre bon marché. 1920 - Voici le récit de leur long voyage, fait d'amitié, d'entraide... mais aussi de trahison. Le voyage de ceux qui, faute d'être bien nés, sont prêts à tout pour être bien adoptés.

 

Cette bande dessinée retrace l’histoire vraie d’enfants orphelins ou abandonnés vivant dans les rues de New-york ou d’enfants venant des orphelinats surpeuplés de l'Est des États-Unis qui ont été relogés dans les familles rurales du Nord-Ouest des États-Unis...



Ils ont « bénéficié » de l’aide de l’état en étant envoyé dans ces fameux trains pour trouver une famille. Des fratries ont été ainsi séparés, des enfants ont dû commencer à travailler et enfin et heureusement certains d’entre eux ont quand même trouvé une vraie place dans des familles d’adoption. Voir l’article très complet sur  Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orphan_Train_Movement)

 

Mais revenons à la BD ! La quatrième de couverture donne le ton, on comprend dès la première page qu’il y a intrigue entre les deux personnages Harvey et Jim. Et tout de suite la deuxième page nous fait remonter le temps en 1920. J’avoue qu’on est happé par l’histoire parce que nous savons qu’il se trame quelque chose et on essaye tout de suite de trouver les indices qui sont heureusement donnés avec parcimonie. Je dois dire que j’aime beaucoup les dessins même si j’ai eu un peu de mal avec les couleurs brune, rouge en passant par tous les dégradés d’orange qui prédominent le livre. Mais une fois qu’on rentre dans l’histoire, il n’y a plus de problème. Les personnages sont typiques, les costumes sont parfaits, l’ambiance de l’Amérique du début des années 20 est très bien rendue. Régulièrement, on re-bascule en 1990 pour suivre Jim qui sans relâche fait des recherches… sur quoi ? Mystère !

Difficile de s’arrêter au premier tome, et on a envie de lire la suite. Sachez que le premier cycle de « le train des orphelins » est composé des tomes 1 et 2. Le deuxième cycle, lui est constitué des tomes 3 et 4. Et enfin, le cycle 3 comporte pour le moment seulement le n° 5 mais cela ne devrait pas durer.

Une seule chose à faire… continuer la série !